lundi 27 septembre 2010

Petits et grands moments d'une semaine

C'est fou comme les journées passent vite! Chaque jour, je me lève avec l'intention de prendre le clavier pour donner des nouvelles mais entre le dîner de Ana Maria, son retour de l'école à 15 h 40, la paperasse post-adoption et les tâches du quotidien, la première chose dont je me rends compte, c'est qu'il est temps d'aller au lit.

Petit retour en arrière, donc.  Jeudi dernier, Marthin Alexander a eu droit à sa première visite chez le pédiatre. Non pas qu'il était malade, mais tout simplement, nous avions prévu un rendez-vous de contrôle, histoire de faire le point sur son état de santé et son développement. Nous n'avons pas été surpris d'apprendre que notre petit homme pète le feu. Rien à redire : poumon, oreilles, coeur, tout semble parfait.

Son poids est tout à fait proportionnel à sa taille ( tiens, tiens... a retenir pour une petite annonce sur un site de rencontres) et il se situe dans la parfaite moyenne.

En fait, son seul point faible concerne la vaccination pour laquelle il a un sérieux rattrapage à faire.  La première séance, qui comptera de nombreuses piqûres, risque ne ne pas être rigolote. J'ai intérêt à garder en réserve quelques colombina de Mickey Mouse (suçon au chocolat et à la guimauve) dont il raffole pour amoindrir le choc.

Marthin Alexander a coopéré comme un grand tout au long de l'examen. Le seul petit hic! est survenu au moment de quitter la clinique de pédiatrie : monsieur ne voulait pas délaisser les jouets aussi vite. Il a donc fallu user de statégies et essuyer quelques pleurs.  Nous avons profité de notre présence à l'hôpital pour aller saluer mes collègues de travail. Marthin Alexander a fait son numéro de charme (pas timide pour deux sous) et a séduit tout le monde, je crois bien.



Entrée officielle dans la famille de maman
Ce week-end, Marthin Alexander a eu le bonheur de faire son entrée officielle dans la grande famille de maman. Tout le monde, - oncles, tantes, cousins, cousines et bien sûr les grands-parents (19 personnes au total) - ,  sont venus de Rimouski, Gatineau et St-Lazare pour souligner les 75 ans de grand-papa Robert.... et pour faire la connaissance del senor cafe.

Il fut accueilli à bras ouverts, c'est le moins que l'on puisse dire!  Son cousin Louis-Thomas peut enfin compter sur un allié masculin. Ses grandes cousines ne le lâchaient pas d'une semelle.  Alex, lui, a choisi de jeter son dévolu sur sa cousine Clara, âgée de 4 ans tout comme lui. Les câlins et bisous ont fusé de toutes parts. On va devoir les avoir à l'oeil, ces deux-là.




Et pour terminer, un petit numéro de lypsinc de nos deux bombes latines, qui dansent sur un air de ''Camp Rock''.


mardi 21 septembre 2010

Semaine de premières

Au cours de cette première semaine en sol québécois, notre petit bonhomme a goûté à toutes sortes de primeurs, du moins pour lui : premier séjour en camping, première sortie aux pommes, et plus encore. Et comme nous l'avions déjà constaté en Colombie, il est toujours aussi enthousiaste à l'idée de tenter de nouvelles expériences.



Ainsi, tout récemment Marthin Alexander a découvert le plaisir de cuisiner avec sa maman. Depuis, chaque jour il me dit : ''Quiero cocinar con mama''.

















 
Il y a quelques jours, lorsqu'il a vu la tente-roulotte dans l'entrée de cour de la maison, il voulait savoir ce que c'était.  ''Es un carro?'' Je lui ai expliqué que c'était en quelque sorte une auto et une petite maison tout à la fois et qu'on s'en servait pour aller en camping. Il n'en fallait pas plus pour qu'il demande à répétition: ''Vamos en camping?'' 

Habituellement, nous faisons plusieurs sorties de camping pendant l'été et l'automne. Cette année toutefois, en en fut bien autrement. Vendredi, comme Ana Maria et Mathilde étaient en journée pédagogique, nous avons pris la route, tous les cinq, et Bella, notre chienne,  pour notre premier week-end de camping de l'été.  Nous étions impatients et fébriles de partir.



Notre idée première était d'aller du côté du Vermont et de Burlington (nous avons un faible pour cette destination), mais l'impossibilité à court terme de traverser la frontière avec Marthin Alexander (qui ne possède pas de visa américain) nous a obligés à réviser nos plans. Nous avons donc opté pour l'Ile d'Orléans... et nous l'avons pas regretté. Nous en avons profité pour joindre l'utile à l'agréable et nous rendre au bureau de la RAMQ à Québec pour faire la demande de carte d'assurance-maladie de Marthin Alexander.

Premier arrêt à Deschambault pour dîner et déguster une succulente tarte au sucre. La toute première de Mathin Alexander, mais sûrement pas la dernière. Notez le port de verres fumés. Notre fiston aime bien se donner un petit air de star hollywoodienne. 

Les premières guimauves grillées sur le feu de camp furent tout aussi appréciées.


Samedi matin. Premier petit déjeuner en camping... Après avoir dormi sous une épaisse couche de couvertures et la tête bien au frais, quel plaisir de déguster oeufs, bacon et café expresso.

Ainsi rassasiés, nous sommes partis en famille à la découverte de l'Ile. La journée s'annonçait magnifique : ciel d'un bleu intenses et douce brise. On ne pouvait demander mieux pour cette première escapade québécoise en famille et pour l'anniversaire de mon amoureux. Première escale: la tour d'observation de St-François, tout au bout de l'Ile d'Orléans. Vraiment impressionnant. On avait oublié à quel point notre fleuve St-Laurent est majestueux!





Après un petit lunch dans un casse-croûte 100 % québécois (lire : poutine, hot-dog et compagnie), nous avons mis le cap sur un verger et avons fait le plein de pommes.
 




 
J'aime beaucoup cette photo prise par Mathilde


 


On s'est ensuite sucré le bec à la chocolaterie de l'Ile d'Orléans puis fait quelques pas sur la grève..




 


 
A l'arrière-plan, la ville de Québec

En fin de journée, samedi, Guy s'est payé le luxe de faire le tour de l'île à vélo pendant que Mathilde et moi installions des petites lumières de Noel autour de la tente-roulotte et préparions le dessert pour souligner son anniversaire.

Dimanche, sur le chemin du retour, nous avons fait une halte chez l'un des nombreux producteurs qui proposent leurs produits en bordure du chemin du Roy. Nous voilà fin prêts pour l'Halloween!


Tout au long de ce week-end, Marthin Alexander a semblé ravi et heureux.  Parfois, il demandait : Donde esta la casa de la familia?  Mais on ne sentait pas anxiété chez lui. Au contraire; il a dormi d'un sommeil de plomb chaque nuit, était enjoué et chantonnait sans cesse. Il semble avoir déjà compris que sa famille, c'est avant tout papa, maman, Mathilde, Ana Maria, lui (Marthin Alexander) et Bella, notre chien.

dimanche 12 septembre 2010

La tribu enfin réunie!

Enfin, nous voilà tous réunis, tous les cinq ensemble, au Québec. Quel bonheur de voir Marthin Alexander si heureux, si épanoui.

Jeudi, pendant toute la journée, Marthin était hyper excité à l'idée de prendre l'avion pour aller au Canada. Faut dire qu'en plus, il a eu droit à un dîner spécial  à la pension pour souligner son anniversaire.  A l'aéroport, il ne tenait carrément plus en place. On aurait dit qu'il avait callé deux expressos!
Les formalités pour sortir du pays se sont bien déroulées. L'agente colombienne qui a étudié nos documents était on-ne-peut-plus-sérieuse. Mais lorsqu'elle a constaté que c'était l'anniversaire de Marthin Alexander le jour même, elle s'est illuminée comme par magie et est devenue tout sourire avec lui. Dans l'avion qui nous menait de Bogota à Toronto, Marthin a eu droit à une visite de la cabine de pilotage. On l'a même coiffé de la casquette du pilote. Vous dire combien il était fier notre petit bonhomme!


L'avion a quitté la Colombie avec près d'une heure de retard. J'angoissais un peu par peur de manquer de temps à Toronto pour les formalités d'immigration, le dédouanement des bagages, etc. Finalement, en réalisant le tout au pas de course, on s'en est assez bien sorti. Marthin Alexander a collaboré à 100 % pendant tout ce temps.
A Toronto, notre avion a tardé à décolller en raison d'un problème de ventilation. Celle-ci  ne fonctionnait pas, il faisait terriblement chaud, et il nous a fallu attendre que le service de maintenance règle le problème. Quand finalement l'avion a pris son envol après une bonne vingtaine de minutes de retard, tout n'était pas joué. Croyez-le ou non, l'avion a dû faire demi-tour et retourner à Toronto en raison d'un problème mécanique.  Alors que nous étions si prêts du but. Nous sommes donc arrivés à Québec environ 2 h 30 plus tard que l'horaire inialement prévu. Mais les retrouvailles en valaient le coût.

 
Marthin s'est jeté dans le bras de son papa en disant ''Mi papa!' Il était  tellement heureux de le retrouver et de revoir ses deux grandes soeurs. Puis de faire la connaissance de ses deux grand-mamans, Louise-Hélène et Pauline, de son grand-papa Robert, de sa tante Michèle, des deux tantes de Guy, Mimi et Huguette, qui étaient tous là pour nous accueillir. Tout le monde a été impressionné de voir à quel point il était à l'aise avec tout le monde et épanoui.

Un papa et un petit garçon heureux de se retrouver
N'est-ce pas qu'ils sont beaux, tous les trois?































On a mangé tous ensemble, histoire de se parler et de célébrer...
Le retour à la maison proprement dit a été tout aussi chargé d'émotions. Marthin Alexander a reconnu notre maison et s'est s'exclamé : ''Es una casa muy grande''. Puis il a fait le tour des pièces, parcourant tour à tour la salle à manger, la cuisine, la chambre, comme s'il y avait déjà mis les pieds. L'exploration s'est poursuivi à l'extérieur avec le trampoline, le jardin et tout le reste.

Marthin s'est tout de suite pris d'affection pour Bella notre Golden Retriever. Il était totalement fasciné par elle,  mais n'a pas tardé à lui montrer qui des deux était le maître.


Quant à moi, j'étais comblée d'être avec les miens et de retrouver ma maison baignée de lumière. Fatiguée, oui, mais j'avais trop à voir pour faire une sieste. Je voulais profiter de chaque instant.

Arrivé il y a 36 heures à peine, Marthin a déjà pris ses aises dans la maison. Il dort bien, rit, parle sans cesse et est trop occupé à tout découvrir pour prendre vraiment le temps de manger. En ce moment, iI s'amuse avec Ana Maria, s'inventant des histoires avec le bateau de pirates Playmobil.  Au loin j'entends une petite voix qui fredonne : La isla del pirata, la isla del pirata...  Il n'y a aucun doute possible : il est heureux.  Et nous aussi. Nous sommes comblés.

mercredi 8 septembre 2010

Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous...

''Manana, vamos a tomar el avion para ir a Canada'', comme le dit si bien Marthin Alexander.  C'est fou comme on peut à la fois être heureux de partir retrouver sa famille et triste de quitter un endroit. Mon deuxième pays en quelque sorte.

Ces derniers jours, j'ai eu le privilège de faire mon dernier tour de piste, mon dernier tour de Bogota. J'ai revisité les endroits que j'aime et qui sont significatifs à mes yeux. Par moment, j'ai eu la gorge nouée. L'émotion monte souvent quand on ne s'y attend pas.

Hier, Marthin Alexander et moi avons passé une bonne partie de la journée à El Centro (centre-ville de Bogota). Nous avons bien sûr fait des achats dans les marchés d'artisans, mais je tenais aussi à retourner sur la place Simon Bolivar et à marcher dans les petites rues escarpées de La Candaleria.

La plaza Simon Bolivar

Comme bien des petits garçons, Marthin Alexander est fasciné par les policiers.
 Il sera choyé dans notre quartier!

La Candelaria















Rue typique de La Candelaria














 En déambulant un peu au hasard des rues, j'ai retrouvé le petit resto mexicain où, cinq ans plus tôt, Ana Maria et moi avions mangé en tête en tête. Moment de grâce en 2005 comme en 2010.
Le petit resto mexicain où, il y a cinq ans, Ana Maria et moi nous étions retrouvées
Mon petit bonhomme m'impressionne vraiment par sa force, sa patience, sa volonté. Hier, nous avons marché, marché, marché : jamais il ne s'est plaint de la fatigue ou de la faim. Aujourd'hui, nous sommes retournés dans El Centro pour rencontrer Isabel, que j'ai connue grâce à Internet et qui m'avait mis en contact avec Sandra, de la Fundacion Oasis à Ciudad Bolivar (voir : Voyage au coeur de l'autre Bogota ). Une rencontre brève (1 heure à peine) mais combien touchante et riche à bien des égards.

Après nous être quittées, Marthin Alexander et moi avons cherché un taxi.  Impossible d'en trouver un qui soit libre! Nous avons dû nous résoudre à prendre un autobus pour revenir jusqu'à Usaquen. L'autobus était hyper bondé. Le trajet, qui normalement aurait dû prendre une trentaine de minutes, en a nécessité 1 h 15! La congestion à son comble. Pas une fois, pas une seconde, Marthin Alexander n'a pleurniché. Il chantonnait de sa petite voix et jouait avec sa petite auto sur le dossier du siège avant, sans rechigner. Quand il nous a fallu descendre de l'autobus, ce fut toute une prouesse de nous faufiler à travers les gens cordées comme des sardines, tenant Marthin d'une main, le parapluie de l'autre, surveillant mon sac à mains. Pas reposant comme trajet, mais tellement vrai.

La meilleure façon d'atténuer la tristesse de partir, c'est de me dire qu'un jour, je reviendrai.

mardi 7 septembre 2010

Hey taxi!

Ils sont plus de 60 000 à sillonner les rues de Bogota. Ils sont omniprésents et pourtant, il est souvent difficile d'un dénicher un qui soit libre.  Lorsqu'il pleut, c'est quasi mission impossible.  Marthin Alexander, lui, a vite appris à lever le bras pour héler un taxi. À Cartagena, inutile de se donner cette peine; ce sont les taxis eux-mêmes qui nous interpellent dans la rue.

À Bogota, les voitures sont équipées d'un compteur. Les tarifs sont ainsi reglémentés, ce qui évite les mauvaises surprises. À Cartagena, par contre, vaut mieux demander le prix d'une course avant de monter puisque les tarifs sont établis selon la tête du chauffeur (ou du client???).  Mais qu'on se trouve dans la capitale ou sur la côte caribéenne, les véhicules sont jaunes, donc très facilement répérables.

On s'entasse comme on peut dans des voitures généralement  petites et sans ceinture de sécurité à l'arrière.
 Stressés les première fois, oui. Mais on s'y fait vite.




Petit calcul vite fait, pendant les 8 semaines passées en Colombie, nous avons sans doute pris de 75 à 100 taxis différents. De ce nombre, aucune femme. C'est une chance qu'ils coûtent trois fois rien. Ainsi, exemple, pour se rendre de Usaquen au centre-ville, il faut prévoir une trentaine de minutes pour à peine 10 000 pesos (environ 6 $).

Les chauffeurs travaillent très fort: en général 12 heures par jour, 6 jours par semaine. Ils ont des réflexes d'enfer, se faufilant entre les collectivos (les autobus, de vrais dangers publics ceux-là), changeant de voie en un rien de temps. Et pourtant, nous n'avons vu que fort peu d'accrochages (aucun, pour être exacts). C'est peut-être pour mettre la chance de leur côté qu'ils accrochent pratiquement tous un chapelet à leur rétroviseur.

Au cours de ce voyage, nous avons appris à les apprécier grandement. Les chauffeurs de taxis connaissent la ville comme le fond de leur poche et représentent une véritable mine de renseignements, tant sur les lieux à connaître que sur la vie au quotidien. Certains chauffeurs sont peu bavards. D'autres ont un accent tellement prononcé qu'on a dû mal à les comprendre. Mais la plupart sont curieux de savoir si nous sommes à Bogota en tant que touristes (ils n'en voient sans doute pas des masses) et nous demandent d'où nous venons. Lorsque nous leurs répondons que nous sommes du Canada, ils disent spontanément : ''Oh! Muy frio!''

Lorsqu'ils apprennent que nous sommes en Colombie pour l'adoption de Marthin Alexander, et que nous y étions en 2005 pour Ana Maria, ils nous remercient en quelque sorte, conscients que l'avenir n'est pas rose pour bien des enfants d'ici.

Edgar Alejandro, extrêmement gentil et sensible, se préoccupait beaucoup de l'image que véhiculent les médias à l'extérieur du pays. Il fut très touché quand nous lui avons dit à quel point nous aimons ce pays et que nous nous appliquons à en faire connaître les bons côtés à nos proches. Avec fierté, ils nous a montré la photo de ses trois enfants.

Nous avons croisé Jesus Antonio, très sympa lui aussi, dont la voiture dépasse les 501 000 km. Il compte bien la faire rouler encore longtemps. Il s'est montré très intéressé à connaître nos motivations à adopter en Colombie. Puis il m'a demandé, avec un sourire, s'il était trop vieux pour qu'on l'adopte, lui aussi. J'en aurai bien fait notre chauffeur privé.
Jesus Antonio, un chauffeur très sympathique
Et Cesar, un chic type, qui nous a conduits en direction de La Calera (la route qu'empruntait Guy à vélo), pour admirer la ville de Bogota.

Cet autre chauffeur, lent et peu allumé, a bien failli nous faire entrer en collision avec une moto. Une exception dans le genre, fort heureusement.

Un autre, Bogotonais d'origine, n'avait étonnamment jamais mis les pieds au Parc Simon Bolivar, pourtant l'un des fleurons de la ville.

Jesus Antonio, dont nous avions réservé les services pour aller visiter le Convento de la Popa avant de nous rendre à l'aéroport, nous a entretenus avec vivacité de Cartagena, la belle.

Je me rappelle aussi de Wilson, plutôt taciturne, qui, à mon étonnement, m'a demandé de lui faire parvenir des photos du Canada.

Et cet autre encore (photographié ci-après avec Marthin) qui souhaitait obtenir mon adresse de courriel au cas où il viendrait au Canada un jour.


Et que dire de Jose Luis, el Senor Sicard et tous les autres... Oui, les chauffeurs de taxi nous sont souvent apparus comme des gens fort sympathiques, polis et sensibles. Des ressources inestimables pour mieux connaître et comprendre la Colombie.

dimanche 5 septembre 2010

Dernier dimanche à Usaquen

En ce dernier dimanche dans le quartier, nous avons participé activement à l'économie locale. 

Marthin a déposé quelques pesos pour animer el senor cafe..
Il s'est laissé convaincre de garnir le panier du chien Pili...







Nous avons dîné dans un pub irlandais  (oui, oui, un pub irlandais!)... 



Et avons acheté différentes babioles chez les artisans. Une belle journée, en somme!


samedi 4 septembre 2010

Photographe en herbe

Aujourd'hui, profitant d'une sortie au parc Jaime Duque, Marthin a fait ses premiers pas à titre de photographe. Pas trop mal pour une première expérience...
On remarque tout de suite la recherche artistique dans le cadrage peu conventionnel...

Approche plus classique ici
Situé à 35 kilomètres au nord de Bogota, le parc Jaime Duque regroupe un jardin zoologique, des manèges et jeux pour les touts-petits, une reproduction du Tal Mahal, une gigantesque carte en trois dimensions de la Colombie et j'en passe. Difficile de trouver un fil conducteur entre tous ces éléments. Le site est beau, bien aménagé avec quantité de fontaines, étangs et jardins à la française. Pour nous y rendre, nous avions réservé les services d'un chauffeur. C'était chouette de sortir de la ville et de contempler les deux cordillières, l'orientale et l'occidentale tout au long du trajet.

Marthin Alexander, lui, a particulièrement aimé les animaux. Il avait d'ailleurs très très hâte de les voir et ne cessait de demander : Donde esta el leo?  (Où est le lion?) Nous avons eu le plaisir de les voir en action, le mâle comme la femelle, qui se sont réveillés à notre arrivée.

Nous avons aussi apprécié les singes de toutes sortes, les perroquets et le gros hippopotame. Un vrai glouton, celui-là!


Après quoi, Marthin Alexander a expérimenté les différents manèges à son grand plaisir. Le dinosaures, eux,  l'ont quelque peu impressionné.



















Demain, nous resterons à Usaquen, tellement agréable le dimanche avec ses artisans qui prennent possession des rues. Sur ce, bonne nuit!