vendredi 23 décembre 2011

Meilleurs voeux!


Pas facile de prendre une photo de famille pour illustrer une carte de souhaits. Le chemin pour y parvenir fut quelque peu ardu... mais rigolo aussi!

Joyeux Noël à vous tous, lecteurs et lectrices, et une formidable année 2012 sous le signe du bonheur, de la sérénité et de la santé.





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samedi 10 décembre 2011

Course à obstacles

Samedi matin. Le chrono démarre. 9 h 30. Déjeuner en vitesse, on s'habille et vite, direction la coiffeuse pour faire couper la tignasse rebelle de notre petit homme. De retour à la maison, juste le temps de se faire un deuxième café et hop! dehors. Je tente d'installer pour la deuxième fois les lumières de Noel dans les deux cèdres qui encadrent la porte d'entrée de la maison. La première fois, c'était il y a deux semaines. Mais après coup, je m'étais aperçue que deux des six ensembles de lumières étaient défectueux. (Odeur de déjà vu. L'histoire se répète d'année en année..)

Midi. Je me dirige en deux temps trois mouvements vers ma coiffeuse pour une petite coupe de cheveux. Après quoi, direction la maison. ''Vite les enfants! Habillez-vous. Le Père Noèl arrive au centre-ville à 14 h. Alex, mets tes bottes. Mais ou sont tes mitaines?'' Pendant que je motive mes troupes, j'enfile un 3e café (rassurez-vous, il est à demi-déca) et hop, nous voilà sur la route. Les deux petits et moi, dans une voiture, mon chum dans l'autre.

Arrivés sur la 5e rue à Shawi, on nous propose un rallye : trouver des indices dans une dizaine de commerces. Pourquoi pas? On court la chance de gagner un forfait dans une station de ski. Nos dix réponses en mains, on attend, on gèle, on trépigne au son de la musique trad'. Et enfin, le voilà. Papa Noel! Sauf qu'il ne réussit pas à confondre les sceptiques. Ana Maria a vite fait de démasquer l'imposteur. Selon elle, ce n'est ni plus ni moins qu'une pâle copie du Père Noel. Pas question de faire la file et de lui faire adresser la parole. Alex, lui, ne fait pas la fine bouche. Allez, papa et fiston jouent du coude, poussent, se faufilent afin de pouvoir le rencontrer quelques secondes.

Voilà 15 h qui sonne. Il me faut prendre la direction de Trois-Rivières. Mathilde et ma mère, à qui j'ai donné rendez-vous, m'y attendent au centre commercial. Il nous faut régler quelques achats pré-Noel. Sprint final avant la fermeture des boutiques, arrêt à l'épicerie ou se poursuit le marathon (il faut bien
 se mettre quelque chose sous la dent pour le souper)  et 30 minutes plus tard, me voilà de retour à la maison. Il reste encore à préparer le repas.

Oui, pas de doute, génial le week-end pour décompresser!!!

samedi 3 décembre 2011

La tradition se poursuit

Certains de mes lecteurs ont réclamé des nouvelles. Rassurez-vous, toute la tribu va bien. C'est tout simplement qu'entre la gestion des devoirs, deux brassées de lavage, une p'tite virée en vélo et les défis professionnels, le temps me manque parfois. Heureusement, j'en trouve toujours (du temps!) pour apprécier ma vie et être émue de voir mes enfants grandir et s'épanouir.

L'arrivée du mois de décembre marque le retour de certaines traditions. Comme la décoration de la maison de pain d'épices. L'an dernier, ce qui s'annonçait comme une journée digne d'un magazine avait plutôt tourné au vinaigre  (Voir : Un dimanche comme je les aime). Cette année, oh surprise!, les trois enfants ont participé au projet dans l'harmonie. Signe qu'ils grandissent???











samedi 17 septembre 2011

La tribu se délecte

L'arrivée de l'automne marque le retour de notre traditionnel ''pèlerinage'' en famille au marché Jean-Talon de Montréal. Que d'abondance! Une véritable explosion de couleurs, de parfums et de textures. Comment résister à l'envie de se faire plaisir et se faire du bien tout à la fois?






Les bras chargés de fromages québécois de la fromagerie Hamel, d'olives farçies, d'un superbe chou romanesco, de poivrons oranges et autres victuailles,  nous avons pris le chemin de Sabor latino pour y dénicher de l'Aji amarillo (pâte épicée faite de poivron jaune) nécessaire à la réalisation d'une typique recette péruvienne qu'une amie m'a chaudement recommandée. En franchissant le pas de la porte de cette épicerie de quartier, j'ai tout de suite eu l'impression de me retrouver à l'épicerie Carulla ou j'avais coutume d'aller à Bogota, l'an dernier. Les produits offerts, un certain bric-à-brac dans la présentation, les conversations en espagnol, tout me semblait familier...  On n'a pas su résister à l'envie d'acheter du Colombiana (boisson gazeuse typiquement colombienne) et du dulce de leche.

En fin de soirée, histoire de poursuivre sur le thème de la bonne chère, nous avons partagé tous les cinq un savoureux repas syrien au restaurant Damas. Une belle idée de mon chum pour son anniversaire. Les plats goûteux et joliment présentés nous ont ravis tous les cinq.

Savoureuse soupe de lentilles

Salade de betteraves, fromage et noix

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A quand la prochaine virée gourmande?

mardi 2 août 2011

La sainte paix!

Nous voici de retour à la civilisation après quelques jours en famille au chalet de mes beaux-parents.  Petite parenthèse anti-stress au lac Howe, au coeur de la nature mauricienne. Construit dans les années '50 par le grand-père de mon mari, ce chalet rustique, mais confortable, est un vrai bonheur.  On s'y sent tout de suite bien.   Pas de télé, pas de téléphone, ni électricité ou Internet. La sainte paix, quoi! (Enfin presque, si on oublie les sempiternelles : ''Quand est-ce qu'on va en bateau, papa?''  ''Je peux faire un tour de quatre roues?''  ''Maman, j'ai faim!''.) 


Le confort rustique comme on l'aime!
 Nos deux marmots se sont donné pour mission de débarasser le lac des terrifiantes sangsues... Armés de bâtons, d'épuisettes et d'un seau, ils ont eu fort à faire pendant quelques heures.


Ça y est : j'en ai une!



Rythmées par le cycle du soleil, nos journées ont passé trop vite : excursion en chaloupe à la roche plate, lecture, siestes, jeux de société en famille, promenades en quatre-roues, canot...
C'est une vraie chance de pouvoir bénéficier d'un endroit pareil!

mercredi 27 juillet 2011

Dans mon potager...

Laissé à l'abandon depuis quelques années, voilà que revit mon potager. Il en a fallu des heures pour détourber, remuer la terre, planter et désherber. Surtout désherber. C'est fou comme les mauvaises herbes prolifèrent dans ma cour! N'empêche... les fleurs et les légumes réussissent à se tailler une place. Tous les membres de la famille ont été mis à contribution dans ce projet collectif. Mon chum a manié la bêche et la pelle pour détourber en plus de fabriquer le banc en bois récupéré. Mathilde a peint un à un les pots en terre cuite qui sont devenus autant de petits écriteaux couleurs sorbets. Et les petits... eh bien, les petits ont mis des graines en terre et arrosé le tout.

Pour une petite touche ludique, des pots de céramiques peints viendront orner le potager.

Nous avons déjà pu apprécier la douceur sucrée des tomates cerises et le craquant des pois mange-tout. Très bientôt, les haricots verts et des zucchinis viendront garnir notre table. Viendront ensuite, si la température est clémente, les tomates italiennes, les betteraves, les oignons, carottes, concombres et citrouilles.
Vue générale du potager


Bientôt, les haricots se retrouveront dans notre assiette

Betteraves et oignons voisinent les carottes


Plus que quelques jours avant de goûter les zucchinis


A bientôt pour des images des récoltes!

dimanche 10 juillet 2011

Un après-midi au parc

Vendredi, tout le monde étant en congé, nous avons pris la direction du Parc national de la Mauricie. Après tout, c'est à moins d'une demi-heure de la maison. Mais pour être honnête, je reconnais que nous n'en profitons pas tellement souvent.

L'ascension du mont Rosoy (4 km aller et 4 km retour) a demandé un certain effort à nos moussaillons qui ont relevé le défi avec bonne humeur. Notre récompense : la vue au sommet... et un dîner bien mérité!


Au sommet du mont Rosoy

Avec ma nouvelle télécommande à infrarouge, prendre des photos de famille devient une partie de plaisir.
Sur le chemin du retour

Après quoi,  un peu de vélo pour Guy, et un peu pour moi, en alternance. Il me faut bien apprivoiser le relief accidenté du Parc si je veux me préparer au Défi vélo mag de fin septembre. Hum! J'ai encore des croûtes à manger!!!  Petite baignade au lac Édouard, halte dans l'un des belvédères du Parc et voilà l'après-midi bien avancé.

Mon fan-club me pourchasse en van...

En guise de conclusion, rien de telle qu'une crème glacée pour nos marmots... et une bonne bière à la terrasse de la microbrasserie Le trou du diable. Une bien chouette journée en somme!

lundi 4 juillet 2011

Retour à Lake Placid

Il y a 15 ans que je n'y avais pas mis les pieds. En fait, ça remonte aux tous débuts de nos amours à mon chum et moi. Lui, par contre, y est retourné souvent. A chaque novembre  pour sa ''randonnée de gars'', en compagnie de mes trois frères. Quoi qu'il en soit, nous y avons passé le week-end en camping avec mon frangin Claude et nos deux tribus respectives. Notre première sortie de camping en famille cette année.

Le séjour avait plutôt mal débuté.  Ce vendredi 1er juillet, jour de la Fête nationale du Canada, nous avons dû nous ''farcir'' deux heures et 20 minutes d'attente aux douanes de Lacolle.  Ouch!  Mais le reste du week-end fut agréable et intense. Nous avons été agréablement surpris par le camping Meadowbrook public campground, situé à quelques kilomètres du centre-ville de Lake Placid. De vastes terrains disséminés ça et là dans une forêt de pins matures... Étonnamment tranquilles pour un week-end férié aux USA.  Pour la propreté des blocs sanitaires, toutefois, on repassera. Mais bon; on ne peut pas tout avoir.

Nous avons fait une très jolie randonnée en montagne avec les enfants. Un défi assez costaud pour leurs petites pattes. Défi qu'ils ont relevé avec brio. Au sommet, la vue magnifique qui nous attendait a presque réussi à faire oublier nos efforts. Puis, vélo sur les routes sinueuses de la région, baignade au Mirror Lake de Lake Placid et un peu de shopping aussi, bien sûr.
En route vers le sommet...

Mère et fille...





Nous y voilà!
 C'est fou comme cette ville (qui a accueilli les Jeux Olympiques d'hiver de 1932 et 1980) est envahie par des athlètes de tous acabits. On les retrouve partout :  sur les routes à courir ou à rouler sur des vélos haut-de-gamme;  à pagayer sur les plans d'eau et ou encore!

Pour finir en beauté ce trop court séjour, quoi de mieux qu'un repas au Tail O'the pup. A l'entrée même du terrain de camping, ce resto BBQ décontracté offre ce que les Américains savent faire de mieux. Un resto en plein air sans prétention, servant de gigantesques portions de côtes levées, au son d"un excellent groupe de  bluesman.  Avec, en prime, un parc pour amuser les enfants. De quoi avoir envie de revenir à Lake Placid avant 15 ans!
Fin de soirée classique


Tail O' the pup

 

mardi 14 juin 2011

Histoire de pêche

Sur les abords d'un petit lac dans la pourvoirie du lac Blanc à St-Alexis-des-Monts, six membres d'une même famille se retrouvent le temps d'un court séjour de pêche. Le temps de célébrer, d'une façon toute spéciale, les 75 ans de mon père. Pour cette occasion rare, pas de conjoints, pas d'enfants. Que mes parents, mes trois frères et moi-même en tête-à-tête pour un petit 24 heures. Des instants privilégiés comme nous n'en avions pas vécus ensemble depuis fort longtemps.

Dans notre petit chalet rustique éclairé au propane, pas de télévision ni de téléphone ou d'IPad. Mais des fous-rires, un frigo bien garni, ds bonnes histoires à se remémorer et quelques discussions plus sérieuses. Et bien sûr, des sorties sur le lac. Ce ne sont pas les moustiques ou la pluie qui allaient gâcher notre plaisir.

J'ai préféré troquer l'attirail de pêche pour l'appareil photo. J'ai tout de même réussi, à ma grande surprise, à attraper une truite. (Pas avec mon appareil photo, je tiens à le préciser). La chance du débutant sans doute.

Je vous laisse sur ces photos qui reflètent assez bien l'état d'esprit qui nous a animés. 

Départ de la maison : direction la pourvoirie du lac Blanc.


Mon frère aîné (Luc) et ma mère.





Yeh! On aura de quoi souper!




Le spécialiste de l'évidage, c'est bien sûr mon père.


Truite fraîche, citron, oignons et bacon. Un classique toujours délicieux.

Samedi matin, on prépare l'équipement.




Notez le style chic et élégant(!!!) des tenues de pêche...