Course à obstacles

Samedi matin. Le chrono démarre. 9 h 30. Déjeuner en vitesse, on s'habille et vite, direction la coiffeuse pour faire couper la tignasse rebelle de notre petit homme. De retour à la maison, juste le temps de se faire un deuxième café et hop! dehors. Je tente d'installer pour la deuxième fois les lumières de Noel dans les deux cèdres qui encadrent la porte d'entrée de la maison. La première fois, c'était il y a deux semaines. Mais après coup, je m'étais aperçue que deux des six ensembles de lumières étaient défectueux. (Odeur de déjà vu. L'histoire se répète d'année en année..)

Midi. Je me dirige en deux temps trois mouvements vers ma coiffeuse pour une petite coupe de cheveux. Après quoi, direction la maison. ''Vite les enfants! Habillez-vous. Le Père Noèl arrive au centre-ville à 14 h. Alex, mets tes bottes. Mais ou sont tes mitaines?'' Pendant que je motive mes troupes, j'enfile un 3e café (rassurez-vous, il est à demi-déca) et hop, nous voilà sur la route. Les deux petits et moi, dans une voiture, mon chum dans l'autre.

Arrivés sur la 5e rue à Shawi, on nous propose un rallye : trouver des indices dans une dizaine de commerces. Pourquoi pas? On court la chance de gagner un forfait dans une station de ski. Nos dix réponses en mains, on attend, on gèle, on trépigne au son de la musique trad'. Et enfin, le voilà. Papa Noel! Sauf qu'il ne réussit pas à confondre les sceptiques. Ana Maria a vite fait de démasquer l'imposteur. Selon elle, ce n'est ni plus ni moins qu'une pâle copie du Père Noel. Pas question de faire la file et de lui faire adresser la parole. Alex, lui, ne fait pas la fine bouche. Allez, papa et fiston jouent du coude, poussent, se faufilent afin de pouvoir le rencontrer quelques secondes.

Voilà 15 h qui sonne. Il me faut prendre la direction de Trois-Rivières. Mathilde et ma mère, à qui j'ai donné rendez-vous, m'y attendent au centre commercial. Il nous faut régler quelques achats pré-Noel. Sprint final avant la fermeture des boutiques, arrêt à l'épicerie ou se poursuit le marathon (il faut bien
 se mettre quelque chose sous la dent pour le souper)  et 30 minutes plus tard, me voilà de retour à la maison. Il reste encore à préparer le repas.

Oui, pas de doute, génial le week-end pour décompresser!!!