lundi 27 décembre 2010

On garde la forme!

Entre les soupers de famille, la glissade dehors, une joute de Monopoly, les montagnes de vaisselle à laver et une petite ''steppette'' à la Michael Jackson (notre fusée latino a reçu le jeu de son idole pour la Wii), il ne reste pas beaucoup de temps (ou d'énergie?!?)  pour écrire sur le blog.

Histoire de me faire pardonner, voici mon clin d'oeil du temps des Fêtes, tel que concocté par Mathilde. Il vous suffit de cliquer sur les mots ''clin d'oeil'' et d'attendre quelques secondes. Bon visionnement et à bientôt pour plus de nouvelles...

mardi 14 décembre 2010

Un dimanche comme je les aime

Dimanche après-midi. Pendant que la neige tombe à plein ciel,  nous voilà bien au chaud dans la maison, tous les cinq. Avec notre chienne Bella.

Aujourd'hui, nous avons prévu décorer le sapin de Noël. Mathilde, avec beaucoup d'enthousiasme, prend en main la fabrication de la maison de pain d'épices. Un petit rituel que nous répétons chaque année en décembre. Une fois les murs et la toiture assemblés, elle invite son frère et sa soeur à décorer la maisonnette : jujubes, mini-perles de bonbons, noix de coco, sucre rouge...  Patiemment, à tour de rôle, ils mettent leur petite touche personnelle. La maison prend vie sous nos yeux émerveillés.
 


Pendant ce temps, mon coéquipier s'affaire à terminer la céramique dans le hall d'entrée. Les travaux vont bon train et le tout sera terminé avant les Fêtes. J'ai tout mon monde autour de moi. Je ressens un réel bien-être.

Maintenant reprenons la scène avec les faits tels qu'ils se sont passés.

Notre ado dirige sa soeur et son frère dans la décoration de la maison de pain d'épices. Au bout d'un moment, elle commence à s'impatienter.

-Alex, prends un bonbon rouge. Un bonbon ROUGE. Alex! Arrête de mettre tes doigts dans ta bouche. PRENDS UN BONBON ROUGE, LÀ!

Mon chum, quant à lui, peste contre une tuile de céramique récalcitrante. La tension monte. Les jurons fusent.

Au bout d'un moment, Mathilde en a assez. Elle n'a plus aucun plaisir et déserte les lieux. Sur la table de cuisine, la maison et l'atelier du Père Noël, restent là, inachevés au milieu des décombres.  Un vrai champ de bataille.

Et moi, je suis seule à décorer l'arbre de Noël.  Dehors, la neige s'est changée en pluie torrentielle.

Oui vraiment, un dimanche comme je les aime.  Imparfait, mais authentique.

samedi 11 décembre 2010

De la grande visite

Près de deux semaines avant l'heure, le Père Noel est venu faire une petite saucette dans notre coin de pays (sur les lieux du travail de papa). Les enfants auraient-ils été sages au point de mériter cette visite inopinée? C'est à croire que Papa Noel ne dispose des outils de communication modernes! Quoi qu'il en soit, nos deux mousses étaient ravis.

Mise en beauté avant l'arrivée de l'invité de marque

''Le voilà!"

''Bien sûr que j'écoute toujours maman, qu'est-ce que tu crois?''


''T'as bien reçu ma longue liste de cadeaux, hein?''



''C'est moi le cadeau de l'année!"


jeudi 9 décembre 2010

Rencontre fructueuse

Les fins observateurs constateront sans doute que j'ai apporté quelques modifications à mon blogue: liste des messages les plus lus, hyperliens de même qu'un mini-sondage (à droite de l'écran) me permettant de mieux vous connaître et auquel vous pouvez répondre en un clic.  Il est également possible désormais de faire une recherche par mots-clés parmi les différents billets publiés. Tout cela inspiré par le rendez-vous de blogueuses qu'organisait la revue Coup de pouce et auquel j'ai participé samedi dernier, à Montréal. Premier happening du genre, Belles à bloguer  a réuni une centaine de blogueuses aguerries et au moins une novice en la matière. Au programme: ateliers, conférences, débat, réseautage...

Je suis revenue de mon escapade à Montréal la tête pleine d'idées et riche d'un gigantesque panier-cadeaux remporté à titre de prix de présence. Tellement volumineux que j'ai eu du mal à le loger sur la banquette arrière de la voiture.

Lorsque j'ai fait mon entrée dans la maison avec mon méga paquet enrubanné, j'étais le Père Noël, rien de moins. Mes filles ne se contenaient plus. Nous avons déballé ce trésor en famille allant de découvertes en découvertes : chocolats fins, huile d'olive de Toscane, craquelins importés d'Angleterre, dulce de leche et autres gourmandises. Sans parler des petits ramequins à crème brûlée, un kit d'emporte-pièces permettant de fabriquer une pièce montée en forme de sapin, divers accessoires de cuisine, des cartes-cadeaux d'une valeur de 150 $! C'était Noël avant l'heure!

mercredi 1 décembre 2010

L'apprentissage d'une nouvelle langue

Quand on adopte un enfant ''grand'' (bien que 4 ans, ce soit tout de même bien petit), on se préoccupe de savoir comment se fera l'apprentissage de la langue française. Avec Marthin Alexander, on avait décidé de faire les choses en douce et de ne lui parler qu'en espagnol les premières semaines. Après tout, sa vie se trouvait chamboulée du tout au tout. Inutile d'en rajouter et de lui demander, du jour au lendemain, de plonger dans un univers ou les mots n'auraient plus aucun sens pour lui.  


Après quelques semaines en Colombie, nous avons amorcé la transition en faisant suivre nos propos en espagnol de sa traduction française (Ex: Viens laver tes mains, nous allons manger). Depuis que nous sommes au Québec, nous lui parlons presque exclusivement en français. À plus de 90  % du temps. C'est impressionnant comme il a vite compris. D'ailleurs, les premières semaines, Marthin Alexander nous répètait souvent en espagnol ce que nous venions de lui dire en français.

Il arrive, lorsque nous voulons être absolument certain qu'il saisisse bien le sens d'une nouvelle consigne ou les conséquences d'un comportement non souhaitable, que nous  lui expliquions également en espagnol.
 
Depuis notre arrivée au Québec, nous avons recours à toutes sortes de prétextes pour l'aider à acquérir du nouveau vocabulaire : cuisiner ensemble, identifier les voitures rouges ou bleues lorsque nous sommes sur la route, faire des p'tits jeux de nature ''pédagogique'' à la maison. 


Pas à pas
Pour ce qui est de parler en français, notre petit bonhomme prend son temps. Il n'est pas trop pressé. Et c'est vrai que tout le monde, à la maison, comprend l'espagnol. Il n'y a pas d'urgence pour lui de passer au français.  Au début, il a intégré des expressions simples: ''C'est chaud, c'est froid". Ou encore, des mots français dans une phrase, ce qui donne de joyeux mélanges du genre: ''Donde esta mi chapeau?'' ''Mi cheveux esta muy mouillés, maman.'' On constate qu'il a complètement délaissé certains mots ou certaines expressions en espagnol.

Depuis quelques semaines, en fait depuis qu'il fréquente la garderie, il prononce aussi certaines phrases complètes en français.   Nous le faisons travailler sa diction : notamment les ''R"(qu'il a du mal à prononcer, que ce soit en français ou en espagnol) et les finales des mots, qu'il a tendance à laisser tomber.

Pour des raisons qui m'apparaissent évidentes, j'encourage très fortement tous les parents en cours de démarches en Colombie à  se mettre sérieusement à l'espagnol. Pour communiquer avec son enfant, d'abord et avant tout. Pour le sécuriser, comprendre ses besoins, interpréter ses tristesses. Une maman française que j'ai croisée dans un parc de Bogota et qui a adopté deux petits garçons (4 et 6 ans environ) me disait qu'elle et son mari ne parlaient pas du tout espagnol. Ils réussissaient à décoder les besoins de leurs enfants mais trouvaient dommage de ne pouvoir comprendre tout ce que l'aîné leur communiquait sur son passé.

Pour nous, parents québécois, une certaine maîtrise de l'espagnol nous permet aussi de multiplier les contacts avec les gens rencontrés sur place et de nous enrichir à leur contact.
Ce que nous n'avions pas prévu, au sujet de l'acquisition d'une langue étrangère, c'est à quel point nos grandes, Mathilde et Ana Maria, allaient elles aussi  faire des pas de géant. J'avais déjà initié Ana Maria à quelques rudiments d''espagnol, lui apprenant le nom des couleurs, des parties du corps... mais sans plus. Mathilde, elle, n'avait jamais été suffisamment motivée pour s'y mettre. Mais le séjour en Colombie a fait des miracles.  Nous sommes impressionnés par leur aisance... en si peu de temps. 

Dans les jours qui ont suivi son retour au Québec, Ana Maria s'adressait à notre chien Bella ... en espagnol. Et encore aujourd'hui, plus de deux mois après son retour au Québec, Ana Maria parle régulièrement en espagnol à son petit frère, surtout lorsqu'ils jouent ensemble. Il faut l'entendre passer d'une langue à l'autre en un tournemain.



Nous aimerions, comme bien des parents adoptants je crois, que Marthin Alexander puisse parler le français tout en préservant ses acquis en espagnol. Mais mes lectures sur la question me laissent croire que c'est utopique. Ce qui m'encourage toutefois c'est de voir à quel point Ana Maria a acquis une solide base en peu de temps.  Comme si l'immersion dans une contrée hispanophone avait éveillé des connaissances endormies dans un repli de sa mémoire.  Pour notre petit bonhomme, il en sera peut-être de même.  Je l'espère.

samedi 20 novembre 2010

Première neige, premiers frissons

Petit matin tout blanc. Alex découvre avec grand bonheur sa toute première neige à vie.

















Allez hop! Au travail!

lundi 15 novembre 2010

Marthin Alexander et ses amis

Grande étape dans la vie de notre petit bonhomme : Marthin Alexander a commencé à fréquenter la garderie il y a deux semaines.  Tout doucement pour débuter, soit quelques heures les premiers jours. Puis, nous avons ajouté l'heure du  dîner, et enfin la sieste. Nous avons obtenu une place à raison de 3 jours par semaine. C'est amplement suffisant pour le moment.
Première journée d'une importante étape
Marthin Alexander est enchanté et semble vraiment à l'aise dans son nouvel environnement. Il est très fier de dire que ce sont SES AMIS. Il est heureux de se rendre à La Maison des Amis le matin, demande même d'y aller les jours ou ce n'est pas prévu, et fort heureusemetn, retrouve sa maman avec le sourire en après-midi. L'une de ses éducatrices nous confirme que c'est un petit bonhomme en confiance, aucunement insécure. (Ce que remarquent d'ailleurs tous les gens que nous cotoyons).  Il est calme, s'entend bien avec ses camarades mais aime aussi parfois jouer seul. Elle a déjà noté des progrès dans son acquisition du français.

De notre côté, nous sommes parfaitement en confiance puisque nos deux filles ont déjà fréquenté La Maison des amis. C'est un CPE qui accueille un nombre restreint d'enfants (18 environ) mais possède des locaux spatieux, une salle de motricité, une très belle cour et surtout , qui peut compter sur du personnel compétent et dévoué. Tout le monde ici, que ce soit la directrice, la réceptionniste, la cuisinière et bien sûr, les éducatrices, connaît chaque enfant. En fait, on y retrouve l'ambiance chaleureuse d'un milieu familial avec les ressources et les avantages d'une installation. Le seul hic, c'est que La Maison des amis nous oblige à faire un bon détour. Mais comme nous sommes persuadés qu'il s'agit du meilleur milieu pour bien préparer notre fiston à la maternelle (en septembre prochain), cet inconvénient demeure mineur.

lundi 1 novembre 2010

Invasion de petits monstres

Ce week-end, les princesses, mini-pompiers, extra-terrestres et autres petits monstres ont pris d'assaut nos rues. Ana Maria n'aurait manqué l'Halloween pour rien au monde. C'est à se demander si la fête des bonbons n'est pas plus attendue et espérée que Noel.

Cette année, Mathilde a pris en charge la déco



Le résultat final...
Les festivités ont débuté vendredi pour Ana Maria. En après-midi, elle a pris le chemin de l'école, magnifique dans sa robe de fée que nous avions denichée dans une boutique de Cartegena.

 

Samedi soir, toute la famille s'est rendue à St-Mathieu-du-Parc, à une vingtaine de minutes d'ici. Les villageois s'étaient donné le mot pour décorer leurs demeures, accueillir les enfants et participer à une grande quête mettant en scène OVNI et extra-terrestres. Après avoir déambulé sur la rue principale, nous avons pu apprécier un feu d'artifices... et des milliers d'étoiles  dans les yeux de nos petits coquins. ''C'est beau en el cielo'' a simplement commenté Alex.

Puis, comme le veut la tradition, le 31 en début de soirée, nous avons fait la tournée des maisons du quartier avec Fréderique et Victor, des petits amis, ainsi que leurs parents. Notre grande de sept ans avait pris les traits d'une danseuse de flamenco et notre plus jeune, ceux d'un petit dinosaure. Madeleine, une amie de ma mère, avait eu la gentillesse de nous offrir le costume de dinosaure, qu'elle avait elle-même confectionné pour ses petits-fils, aujourd'hui devenus grands. Merci!
Notre petit dinosaure et notre danseuse de flamenco

Avec maman, méconnaissable

Prêts pour la grande tournée
 

Malgré le froid, Marthin Alexander a insisté pour faire la tournée jusqu'au bout, trimbalant lui-même son sac de bonbons, de plus en plus lourd. Pas question que je le transporte à sa place. C'est à croire qu'après près de 4 mois, il ne fait pas encore confiance à sa maman!!!




dimanche 31 octobre 2010

Visite dans le Bas-du-fleuve

Notre inactivité de la dernière semaine s'explique par le fait que Marthin Alexander et moi avons pris la route la semaine dernière pour aller vers l'Est, du côté de Rimouski. Nous avons donc profité de ces journées d'automne un peu tristounettes pour aller rendre visite à ''tonton'' Luc (mon frère) ''tata'' Lucie (ma belle-soeur) et aux trois grandes cousines de Marthin Alexander. C'est un vrai pro de la route : il est patient et ne se plaint ni de la faim ni de la longueur du trajet (5 heures).

Une fois de plus, nous avons été reçus comme des rois. Marthin Alexander s'est fait gâter en câlins et en attentions par ses cousines. Il a particulièrement apprécié l'oiseau de la famille, un cockatiel nommé Coco.  Marthin Alexander ne se lassait pas d'aller le voir et de lui parler. Il était tout fier de le prendre sur sa main. Décidément, il aime les animaux.


Nous avons profité de notre passage à Rimouski pour donner rendez-vous à Marie-Josée et son fils Juan David, arrivé lui aussi de Colombie en mai dernier. Au début, les deux garçons étaient plutôt timides (lire : tranquilles). Mais peu à peu, le climat s'est réchauffé; nos deux gamins ont commencé à se parler en espagnol et s'en donnaient à coeur joie dans le resto, nullement gênés d'aller voir les clients aux tables voisines.

Ayant négligé d'apporter mon appareil photo, impossible d'illustrer notre petite visite. Voici donc, faute de mieux, quelques photos prises au cour des dernières semaines au cours de nos promenades dominicales en famille.















mercredi 20 octobre 2010

Partage

À la demande d'Ana Maria, et avec l'accord de son professeur de 2e année, nous sommes allés aujourd'hui faire une présentation devant ses camarades de classe. Ana Maria souhaitait parler de notre voyage en Colombie et présenter son petit frère à ses copines et copains.

J'avais donc préparé un montage Powerpoint comprenant plusieurs photos et vidéos traitant de différents aspects de notre aventure : Notre rencontre avec Marthin Alexander, CRAN, Bogotà, la végétation, les animaux, notre voyage dans la région du café et à Cartagena... Pour l'occasion, nous portions tous trois (Ana Maria, Marthin Alexander et moi-même) nos chandails de soccer aux couleurs de la Colombie. Nous avons accueilli les enfants dans la bibliothèque au son de la chanson de Jorge  Celedon ''La invitacion''.

Nous avons eu droit à un public élargi avec les petits de la maternelle qui étaient au service de garde cet après-midi.   L'éducatrice en charge du groupe nous avait demandé s'il était possible pour eux d'y assister; étant elle-même très intéressée. J'ai laissé la décision à Ana Maria qui n'y voyait pas d'inconvénient.

Ana Maria était quelque peu gênée lorsque ses amis sont entrés dans le local mais l'instant d'après, toute timidité s'était envolée! C'est une vraie oratrice-née.  Elle décrivait avec moults détails chaque diapo,  ne se gênant pas pour me dire (un peu cavalièrement) : ''Maman, c'est moi qui parle!'' En bonne animatrice, elle donnait la parole à tour de rôle aux différents amis qui levaient la main pour poser une question.

Lorsqu'on a parlé du but du voyage (aller chercher Marthin à CRAN), Ana Maria a tout naturellement dit qu'elle a une maman en Colombie qui ne pouvait pas s'occuper d'elle parce qu'elle n'avait pas d'argent (ce n'est pas exactement ce qu'on lui a dit, mais c'est ainsi qu'elle l'a interprété)... et qu'elle a son autre maman (moi!). Pendant ce temps, Marthin Alexander lui, s'amusait à faire des ombres chinoises sur l'écran...

J'ai été étonnée par l'intérêt qu'a suscité notre présentation auprès des enfants de 2e année. Les questions fusaient de toutes parts : ''Y a-t-il des magasins en Colombie? Est-ce qu'on doit payer pour monter dans la chiva? Les fruits rouge du plan de café sont-ils mous? Est-qu'un paresseux c'est doux? Est-ce que les perroquets répétaient des mots?'' Ca ne dérougissait pas.

À la fin de notre exposé, Ana Maria a présenté quelques objets rapportés de Colombie : le drapeau colombien, ses bottes en mola, un sac de café, des pesos... Je crois qu'elle était très fière de parler ainsi de son pays d'origine. Moi, j'étais vraiment fière de ma petite fée aux yeux de braise.

Un gros merci à Mme Marjorie, le professeur de Ana Maria, pour son accueil si chaleureux!


N.B.  Désolée pour le peu de photos... mais je n'ai pas les autorisations des parents des enfants...

vendredi 15 octobre 2010

Vendredi soir

Pendant que papa et maman relaxent un peu...





Voici ce que font les deux plus jeunes.

mercredi 13 octobre 2010

Qu'en pensez-vous?

Aujourd'hui, à l'émission de Christiane Charette à la radio de Radio-Canada, il y a eu une discussion sur l'aide financière consentie par le gouvernement provincial aux parents qui recourent à la procréation assistée. Deux des trois intervenants étaient franchement pour.

L'un des participants à cette table ronde a soulevé le fait qu'on devrait soutenir de la même façon les parents adoptants. Une opinion qu'on entend trop peu souvent, hélas! Aurons-nous besoin d'une ''tête connue'' pour faire valoir a réalité des parents adoptants comme l'a fait Julie Snyder pour les parents recourant à la procréation assistée? A quand l'équité?

Pour réentendre la discussion ou y laisser vos commentaires, consultez le site : radio-canada.ca. (émission: Christiane Charette du mercredi 13 octobre 2010).

lundi 11 octobre 2010

Jeu-questionnaire

Souper plutôt déjanté, hier soir. Nous avons bien rigolé tous les cinq.  Il y avait de l'électricité autour de la table; c'est le moins que l'on puisse dire.

Nous nous sommes amusés à vérifier les connaissances de fiston en matière de savoir-vivre.  Comme le démontre sa réponse à la deuxième question, il sait être taquin à ses heures. A bas les bonnes manières!  (Rassurez-vous, Marthin Alexander sait très bien qu'il faut utiliser un mouchoir).

A noter les encouragements de sa grande soeur Mathilde...




mercredi 6 octobre 2010

Esprit de contradiction

Depuis un certain temps déjà, notre fils prend plaisir à expérimenter les différentes facettes de la contradiction. J'en avais vu les premières manifestations à Bogota alors que nous étions tous les deux, Marthin Alexander et moi. La chose se poursuit de plus belle ici, pratiquement tous les jours.

 

Ce petit ''jeu.. se décline en deux variantes :
1) Je défis maman en faisant exactement le contraire de ce qu'elle me dit;
2) Je change d'idée à répétition.

En fait, tous les prétextes semblent bons pour tester les limites (et la patience!!!) de maman. Certains jours, pas trop fréquents fort heureusement, c'est à croire que Marthin Alexander s'est levé en se disant : ''Tiens, tiens... aujourd'hui, je vais en faire baver...''  Des exemples?  En finissant de se brosser les dents, Marthin Alexander, contrairement à son habitude, refuse le verre d'eau que je lui propose. Dès que je quitte la salle de bains, il me réclame un verre d'eau. Si je lui en tends un, il est formel: ''No quiero agua.'' Pas de problème, je n'insiste pas. Et voilà la sirène qui démarre.  ''Quiero agua, quiero agua'' avec moults cris et pleurs. Mais pas question que je cède.

 

Autre exemple : alors que nous faisons des courses (séance de magasinage), je lui propose un jus avant de reprendre la route. Bien sûr, il n'en veut pas. L'instant d'après (quelques secondes, pour être exact) alors que je suis au volant, il me réclame un jus à grand cris.

 
Mais la plus populaire des situations à risque, celle qui revient la plus souvent, c'est sans conteste la chanson à l'heure du dodo. Depuis son tout premier jour avec nous, Marthin Alexander se prépare à dormir pour la nuit au son d'une berçeuse que je lui chante.  Il apprécie beaucoup ce moment et souvent, il s'assure, avant même d'aller au lit, qu'il aura droit à sa chanson.

Au moment de le border,  je lui demande, comme tous les soirs,  s'il veut une chanson et si oui, laquelle parmi notre petit répertoire.  Et voilà qu'il me répond :
-''No quiero cancion''.
-''Tu en es bien certain? Tu ne veux pas que maman te chante une berceuse? Si tu me dis non maintenant, il n'y aura pas de chanson ce soir.''
Je fais la traduction simultanée pour m'assurer qu'il comprend bien les conséquences de son choix.  Parfois, je prends même le risque de commencer à chanter.  Réaction sans équivoque :
-''No quiero cancion!'' (je ne veux pas de chanson). 

Vous devinez la suite... Sitôt que j'ai passé le pas de la porte de sa chambre, sa demande fuse : ''Cancion! Cancion!'' Et c'est parti pour une crise en règle car il nous apparaît clair qu'il ne faut pas céder à ce petit jeu de pouvoir mais rester ferme et constant. (À moins que je ne comprenne rien à la psychologie enfantine et que fiston réclame tout simplement une autre cantatrice. Faut dire que je ne suis pas particulièrement douée, mais comme dit mon chum, j'y mets du coeur!!!)

 

Dans un sens, ça me semble plutôt sain et encourageant. On peut imaginer que notre petit bonhomme a suffisamment confiance en ses parents pour se permettre de les tester et les mettre à l'épreuve. Heureusement pour nous, nous avions déjà goûté à cette ''médecine'' (et assez intensément, merci!) avec nos deux filles. Par conséquent, nous ne sommes pas trop impressionnés par ses cris et  pleurs. Mais soyons honnêtes : lorsque les séances de confrontation se multiplient au cours d'une même journée, il est parfois difficile d'afficher un calme serein. Qui sait, faudrait peut-être songer à recourir aux  bouchons d'oreilles...


lundi 27 septembre 2010

Petits et grands moments d'une semaine

C'est fou comme les journées passent vite! Chaque jour, je me lève avec l'intention de prendre le clavier pour donner des nouvelles mais entre le dîner de Ana Maria, son retour de l'école à 15 h 40, la paperasse post-adoption et les tâches du quotidien, la première chose dont je me rends compte, c'est qu'il est temps d'aller au lit.

Petit retour en arrière, donc.  Jeudi dernier, Marthin Alexander a eu droit à sa première visite chez le pédiatre. Non pas qu'il était malade, mais tout simplement, nous avions prévu un rendez-vous de contrôle, histoire de faire le point sur son état de santé et son développement. Nous n'avons pas été surpris d'apprendre que notre petit homme pète le feu. Rien à redire : poumon, oreilles, coeur, tout semble parfait.

Son poids est tout à fait proportionnel à sa taille ( tiens, tiens... a retenir pour une petite annonce sur un site de rencontres) et il se situe dans la parfaite moyenne.

En fait, son seul point faible concerne la vaccination pour laquelle il a un sérieux rattrapage à faire.  La première séance, qui comptera de nombreuses piqûres, risque ne ne pas être rigolote. J'ai intérêt à garder en réserve quelques colombina de Mickey Mouse (suçon au chocolat et à la guimauve) dont il raffole pour amoindrir le choc.

Marthin Alexander a coopéré comme un grand tout au long de l'examen. Le seul petit hic! est survenu au moment de quitter la clinique de pédiatrie : monsieur ne voulait pas délaisser les jouets aussi vite. Il a donc fallu user de statégies et essuyer quelques pleurs.  Nous avons profité de notre présence à l'hôpital pour aller saluer mes collègues de travail. Marthin Alexander a fait son numéro de charme (pas timide pour deux sous) et a séduit tout le monde, je crois bien.



Entrée officielle dans la famille de maman
Ce week-end, Marthin Alexander a eu le bonheur de faire son entrée officielle dans la grande famille de maman. Tout le monde, - oncles, tantes, cousins, cousines et bien sûr les grands-parents (19 personnes au total) - ,  sont venus de Rimouski, Gatineau et St-Lazare pour souligner les 75 ans de grand-papa Robert.... et pour faire la connaissance del senor cafe.

Il fut accueilli à bras ouverts, c'est le moins que l'on puisse dire!  Son cousin Louis-Thomas peut enfin compter sur un allié masculin. Ses grandes cousines ne le lâchaient pas d'une semelle.  Alex, lui, a choisi de jeter son dévolu sur sa cousine Clara, âgée de 4 ans tout comme lui. Les câlins et bisous ont fusé de toutes parts. On va devoir les avoir à l'oeil, ces deux-là.




Et pour terminer, un petit numéro de lypsinc de nos deux bombes latines, qui dansent sur un air de ''Camp Rock''.


mardi 21 septembre 2010

Semaine de premières

Au cours de cette première semaine en sol québécois, notre petit bonhomme a goûté à toutes sortes de primeurs, du moins pour lui : premier séjour en camping, première sortie aux pommes, et plus encore. Et comme nous l'avions déjà constaté en Colombie, il est toujours aussi enthousiaste à l'idée de tenter de nouvelles expériences.



Ainsi, tout récemment Marthin Alexander a découvert le plaisir de cuisiner avec sa maman. Depuis, chaque jour il me dit : ''Quiero cocinar con mama''.

















 
Il y a quelques jours, lorsqu'il a vu la tente-roulotte dans l'entrée de cour de la maison, il voulait savoir ce que c'était.  ''Es un carro?'' Je lui ai expliqué que c'était en quelque sorte une auto et une petite maison tout à la fois et qu'on s'en servait pour aller en camping. Il n'en fallait pas plus pour qu'il demande à répétition: ''Vamos en camping?'' 

Habituellement, nous faisons plusieurs sorties de camping pendant l'été et l'automne. Cette année toutefois, en en fut bien autrement. Vendredi, comme Ana Maria et Mathilde étaient en journée pédagogique, nous avons pris la route, tous les cinq, et Bella, notre chienne,  pour notre premier week-end de camping de l'été.  Nous étions impatients et fébriles de partir.



Notre idée première était d'aller du côté du Vermont et de Burlington (nous avons un faible pour cette destination), mais l'impossibilité à court terme de traverser la frontière avec Marthin Alexander (qui ne possède pas de visa américain) nous a obligés à réviser nos plans. Nous avons donc opté pour l'Ile d'Orléans... et nous l'avons pas regretté. Nous en avons profité pour joindre l'utile à l'agréable et nous rendre au bureau de la RAMQ à Québec pour faire la demande de carte d'assurance-maladie de Marthin Alexander.

Premier arrêt à Deschambault pour dîner et déguster une succulente tarte au sucre. La toute première de Mathin Alexander, mais sûrement pas la dernière. Notez le port de verres fumés. Notre fiston aime bien se donner un petit air de star hollywoodienne. 

Les premières guimauves grillées sur le feu de camp furent tout aussi appréciées.


Samedi matin. Premier petit déjeuner en camping... Après avoir dormi sous une épaisse couche de couvertures et la tête bien au frais, quel plaisir de déguster oeufs, bacon et café expresso.

Ainsi rassasiés, nous sommes partis en famille à la découverte de l'Ile. La journée s'annonçait magnifique : ciel d'un bleu intenses et douce brise. On ne pouvait demander mieux pour cette première escapade québécoise en famille et pour l'anniversaire de mon amoureux. Première escale: la tour d'observation de St-François, tout au bout de l'Ile d'Orléans. Vraiment impressionnant. On avait oublié à quel point notre fleuve St-Laurent est majestueux!





Après un petit lunch dans un casse-croûte 100 % québécois (lire : poutine, hot-dog et compagnie), nous avons mis le cap sur un verger et avons fait le plein de pommes.
 




 
J'aime beaucoup cette photo prise par Mathilde


 


On s'est ensuite sucré le bec à la chocolaterie de l'Ile d'Orléans puis fait quelques pas sur la grève..




 


 
A l'arrière-plan, la ville de Québec

En fin de journée, samedi, Guy s'est payé le luxe de faire le tour de l'île à vélo pendant que Mathilde et moi installions des petites lumières de Noel autour de la tente-roulotte et préparions le dessert pour souligner son anniversaire.

Dimanche, sur le chemin du retour, nous avons fait une halte chez l'un des nombreux producteurs qui proposent leurs produits en bordure du chemin du Roy. Nous voilà fin prêts pour l'Halloween!


Tout au long de ce week-end, Marthin Alexander a semblé ravi et heureux.  Parfois, il demandait : Donde esta la casa de la familia?  Mais on ne sentait pas anxiété chez lui. Au contraire; il a dormi d'un sommeil de plomb chaque nuit, était enjoué et chantonnait sans cesse. Il semble avoir déjà compris que sa famille, c'est avant tout papa, maman, Mathilde, Ana Maria, lui (Marthin Alexander) et Bella, notre chien.