mardi 3 août 2010

Cartagena : l'enfer de la médaille

Alors que certains d'entre vous s'imaginent que nous menons la vie rêvée, que notre voyage est une suite ininterrompue de moments paradisiaques et que nos enfants s'entendent toujours comme larrons en foire, il n'en est rien, hélas.

Aussi, le temps est-il venu de révéler certains faits, moins roses certes, mais pourtant réels. Et nul besoin de chercher bien loin. La journée d'aujourd'hui, par exemple : une suite quasi continue de contrariétés et de tracas. Le non moindre d'entre eux a débuté hier, en fait.

Alors qu'après trois semaines en Colombie, nous avions la naiveté de croire que le danger ultime était écarté (nous ne parlons pas ici des FARC ou des factions d'extrême-droite), l'ennemi juré de tous parents adoptants a fait son apparition : les poux. Notre fiston en était infesté. Pourtant, dès sa première journée avec nous, nous avions fait une inspection en règle. Bien que nous n'ayions rien trouvé à ce moment, nous avions tout de même appliqué le traitement recommandé par mesure de précautions. Trois semaines plus tard, il faut se rendre à l'évidence: l'ennemi était bien tapi au fond de la chevelure touffue de fiston. Nous avons donc sorti l'artillerie lourde, inspecté et traité toute la famille. Lorsque pareille catastrophe se déclare, il faut vite laver draps, toutous, serviettes et vêtements. Plus facile à dire qu'à faire puisque nous n'avons ni laveuse ni sécheuse dans le condo, qu'il était trop tard pour recourir au service de buanderie disponible dans l'immeuble et que les ''laveries automatiques'' n'existent pas ici. Ai-je mentionné que nous n'avions qu'un drap de rechange?

Ce matin, réinspection de la tête de Marthin : des bestioles récalcitrantes nous riaient au nez et à la barbe. A la guerre comme à la guerre: nous avons donc décidé de faire tondre la tignasse de Ti-Poux et de recourir à un autre produit traitant pour mettre toutes les chances de notre côté. Depuis hier donc, nous occupons nos journées à nous inspecter mutuellement les cheveux. (Pour être honnête, on a quand eu le temps d'aller à la piscine). Quant à Ana Maria, Mathilde, Guy et moi-même, rien à déclarer pour le moment, mais nous ne crions pas victoire pour autant.


La stratégie de fiston: sourire même face à l'ennemi

Aujourd'hui, pour rajouter à l'épisode des poux, une conduite d'eau dans le condo s'est mise à gicler sans pouvoir s'arrêter. J'ai descendu les escaliers quatre à quatre pour aller chercher de l'aide à la réception de l'immeuble. Dans pareille situation, croyez-moi, les gestes réussissent à pallier le manque de vocabulaire. Entretemps, Guy avait réussi à trouver la valve de l'entrée d'eau et à limiter les dégâts. Pas d'eau chaude toutefois, jusqu'à ce que la réparation soit effectuée.

Et enfin, pour rajouter un peu de piquant dans cette journée sans histoire, la porte de la chambre des enfants s'est retrouvée verrouillée sans qu'il ne soit possible de la réouvrir.

Puisque que personne ne pouvait nous préciser à quel moment l'homme de la maintenance daignerait se pointer, nous avons dû nous résoudre à demeurer au condo et à reporter à demain notre escapade dans le quartier historique de Cartagena. Vous nous pardonnerez donc l'absence de photos.

Sur ce, bonne nuit!

3 commentaires:

  1. Bonjour la tribu!Toute une aventure!On dit que les voyages forment la jeunesse!Vous êtes dedans!!
    Juste à vous lire ça me pique...mais c'est le métier qui entre!
    Bonne journée et j'ai hâte de vous relire!
    MIMI xxxxx

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  2. Bonjour la tribu! Et bien en vacances tout est permis même les petites bestioles qui se croyaient libres elles aussi. Mais non vous les avez détruites!
    Profitez de votre séjour qui me semble très coloré.
    Bye de nous deux Pierrette et J.Paul XXX

    PS Pas de baignade aujourd'hui,Hui car très froid au Québec, merci pour les 2 autres baignades de la semaine avec Pauline.

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  3. Félicitations pour la belle famille de 3 enfants.
    Ai bien hâte de vous revoir ! salut XXX
    Pierrette

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